Présentation du LPMMC

Le mot des directeurs :

Le LPMMC a été fondé en 1990 par Roger Maynard, professeur en théorie de la matière condensée à l’université Joseph Fourier de Grenoble, et Alain Pasturel, directeur de recherche au CNRS en physico-chimie. Dans sa forme originale, "l’équipe postulante" de l’université de Grenoble (née sous le nom de "expérimentation numérique") avait deux vocations principales. Premièrement, ce nouveau laboratoire devait initier une nouvelle façon de faire de la physique, intermédiaire entre la théorie et les expériences, et facilitée par la nouvelle génération d’ordinateurs puissants. Deuxièmement, en étant hébergé dans les locaux de la Maison des Magistères nouvellement créée sur le campus "Louis Néel" du CNRS, avec l’Ecole Doctorale de Physique de l’université, le laboratoire devenait le premier pied-à-terre de l’université sur le campus du CNRS.

L’omniprésence des ordinateurs dans tous les domaines de la recherche scientifique nous a alors contraint à insister plus sur la physique étudiée. C’est ainsi que le nom du laboratoire a évolué en "Laboratoire de Physique et Modélisation des Milieux Condensés" (LPMMC). En 1998, le laboratoire a été reconnu officiellement en tant que Unité Mixte de Recherche, avec pour partenaires principaux l’université de Grenoble et le CNRS.

Le laboratoire a depuis attiré de nombreux jeunes chercheurs en quête d’un emploi ou bien au CNRS ou à l’université de Grenoble. En 2021 le LPMMC se compose d’une seule équipe, organisé en quatre axes de recherche : physique quantique, physique statistique, physique à N corps, et physique mésoscopique. De nombreux sujets de recherche différents sont étudiés au laboratoire : thermodynamique quantique, vide quantique, mécanique quantique des anyons, corrélations quantiques dans les systèmes quantiques composites, turbulence, imagerie et transfert radiatif, excitons-polaritons, théorie des matrices aléatoires, liquides quantiques, atomes fermioniques ultra-froids, solitons quantiques, effets Hall quantiques entier et fractionnaire, localisation d’Anderson, transfert de chaleur dans les nanostructures, transition supraconducteur-isolant dans les chaînes de jonction Josephson, pour en mentionner quelques-uns. Les différents membres au LPMMC - provenant de pas moins de 10 pays différents - sont des théoriciens travaillant en collaboration étroite avec les équipes expérimentales à Grenoble, en France, et à travers le monde. Durant le quanquiennal 2015-2019, le LPMMC a produit plus de 200 articles dans des revues à comité de lecture. En tout plus de 150 conférences invitées ou séminaires ont été donnés à travers le monde entier, et plus de 30 événements scientifiques ont été organisés.

Le LPMMC joue un rôle central dans différents projets locaux, nationaux et internationaux. Au plan local nous pouvons mentionner le Centre de Physique Théorique de Grenoble Alpes (CPTGA), le LabEx LANEF, et la Fondation Nanosciences. Au plan national, le laboratoire est très impliqué dans les groupements de recherche (GDR) COMPLEXE, Physique Quantique Mésoscopique, Atomes Froids et Information Quantique. Enfin, des collaborations actives existent avec de nombreux pays en Europe et à travers le monde entier.

Les directeurs du LPMMC depuis sa création :
Roger Maynard, co-fondateur et directeur du LPMMC 1990-2002
Alain Pasturel, co-fondateur et co-directeur du LPMMC 1990-2005
Frank Hekking, directeur du LPMMC 2003-2006 et 2012-2014
Bart van Tiggelen, directeur du LPMMC 2007-2012
Anna Minguzzi, directrice du LPMMC depuis 2014-2020
Serguei Skipetrov, directeur du LPMMC depuis 2021


Rapports d’activités :
Quadriennal 2011 - 2014
Quadriennal 2007 - 2010
Quadriennal 2003 - 2006

Portfolio